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Chronique de mai du comité côtier : Du sable dans les rouages de la nature

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Chronique de mai du comité côtier : Du sable dans les rouages de la nature

Lise Lavoie, Adjointe aux communications

Publié le Mercredi 1er mai 2019 à 11:24

Du sable dans les rouages de la nature


La pollinisation, comme chacun le sait, est assurée principalement par les insectes: abeilles, guêpes, mouches, papillons, fourmis, coléoptères etc. L’insecte pollinisateur en cherchant dans les pétales d’une fleur le nectar se recouvre de graines de pollen. Puis en se déplaçant d’une fleur à l’autre, il dépose ces graines de pollen sur le pistil de la fleur. Ce pistil, se développant en long tube pollinisateur, réussit à atteindre l’ovule qui devient fécondée.
Près de 75% des plantes dépendent des pollinisateurs. Les espèces originaires du Québec sont estimées à 6 300. De ce nombre, 2 287 espèces appartiennent à la flore vasculaire; arbres, arbustes, herbacées. Fait à noter, notre côte maritime héberge plusieurs magnifiques plantes à fleurs telles que la gesse maritime, le caquillier édentulé, la verge d’or toujours verte.
Adviennent de temps en temps des contrecoups: des phénomènes météorologiques extrêmes qui font la vie dure aux plantes. Aussi certaines contributions irrationnelles de l’humain:
Les néonicotinoïdes, des insecticides agissant sur le système nerveux des insectes, du fait qu’ils sont solubles dans l’eau sont souvent dispersés dans la nature environnant les champs cultivés utilisant cette insecticide. Nadeat Svetkov, Université de York, Ontario.
La mortalité accrue des abeilles des colonies d’abeilles observée ces dernières années serait liée, entre autres causes, à l’utilisation systématique des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, MAPAQ, Gouv. Québec, 2017
Les bourdons produisent moins de reines quand ils sont exposés aux pesticides tandis que les abeilles maçonnes produisent moins d’œufs, Jeremy Kerre, biologiste, Université d’Ottawa.
Les fleurs sauvages ont été peu à peu chassées des zones agricoles en raison de l’utilisation maximale de chaque mètre carré disponible de terre arable.

L’effet papillon à Notre-Dame-du-Portage


Pour donner un coup de pouce à notre environnement naturel, le Comité Côtier de notre village vous propose la plantation de deux espèces de plante qui attirent les insecte pollinisateurs :



Physocarpe
Le physocarpe à feuille d’obier constitue un bon choix à cette fin. Cet arbuste produit une multitude de fleurs subtilement odorantes. Sa croissance est rapide et peut atteindre 2,5 mètres de hauteur.
Il supporte très bien les coupes après la période de floraison. Il supporte également les sols secs, les inondations temporaires. Il peut pousser dans les zones semi-ombrées. Son réseau racinaires est dense; il devient adéquat en bande riveraine.

Asclépiade

L’asclépiade est notre deuxième coup de coeur.

On sait que certains butineurs répondent aux appels spécifiques provenant de certaines fleurs. C’est le cas du papillon monarque vis-à-vis l’asclépiade, autant celle appelée tubéreuse que l’incarnate. Le monarque n’est pas difficile à ce point. Faire fleurir des asclépiades sur le parterre est facile. La plante pousse en touffe dense et n’est pas envahissante. Elle exige un sol de platebande classique. Elle nous permet d’être aux premières loges quand vient le temps du passage du monarque chez-nous, ce magnifique migrateur provenant des zones forestières du nord du Mexique. La municipalité donne des graines de cette fleur ce printemps.

Pierre Étienne D’Amours
Comité côtier de Notre-Dame-du-Portage

(Crédit photo : Site du Jardinier paresseux)